Boughali, un médecin quinquagénaire, élu indépendant de la préfecture de Ghardaïa (sud), a réuni 295 voix.
Il a largement devancé un député islamiste du Mouvement de la société de la paix (MSP), Ahmed Sadok, représentant de la préfecture de Chlef (nord-ouest), qui n'a recueilli que 87 votes.
L'Assemblée populaire nationale, la chambre basse du Parlement, compte 407 députés. Son président est le quatrième personnage de l'Etat, après le président de la République et les présidents du Sénat et du Conseil constitutionnel.
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Le scrutin législatif du 12 juin a été remporté par le Front de libération nationale (FLN, au pouvoir), avec 98 sièges, suivi des indépendants ralliés au président Abdelmadjid Tebboune (84), du MSP (65) et de partis proches du pouvoir.
"Il y a beaucoup d'enjeux. Le premier est la réhabilitation de l'institution législative qui a été mutilée à cause d'anciennes pratiques", a déclaré à l'AFP Zoheir Naceri, un jeune député du FLN qui a reconnu que son parti - associé au règne autocratique de l'ancien président Abdelaziz Bouteflika - était responsable du désintérêt de l'électorat.
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Le vote du 12 juin a été marqué par une abstention record (77%), dans un pays secoué par une grave crise politique depuis le soulèvement populaire du Hirak débuté en 2019, sur fond de répression généralisée.
Ces élections ont été rejetées par une partie de l'opposition et le Hirak qui réclame un changement radical du "système" politique en place depuis l'indépendance en 1962.
La nouvelle assemblée est presque uniquement masculine puisque 35 femmes seulement ont été élues (sur 8.305 candidates), contre 146 précédemment, en raison de la suppression d'un système de quotas instauré en 2012 par Bouteflika.