Reçues au palais de justice de Paris le vendredi dernier, les familles des victimes du crash du vol AH5017 d’Air Algérie qui reliait Ouagadougou (capitale du Burkina Faso) à Alger ont été surpris par les révélations des juges français.C’est ce que révèle Le Figaro qui souligne que si les familles étaient déjà informées que l’équipage de l’avion était saisonnier, elles étaient surprises d’apprendre que «la copilote était puéricultrice plusieurs mois par an. Isabel Gost, la copilote âgée de 41 ans qui totalisait 7000 heures de vol travaillait donc dans une crèche le reste de l’année».Une annonce qui ne manquera d’alimenter davantage les spéculations sur la responsabilité de l’équipage dans cette tragédie, sachant que la le BEA -Bureau d'enquête et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile- avait déjà émis, en avril 2015, l’hypothèse que la non-activation par les pilotes du système d‘antigivre des moteurs était la principale cause du crash de l’avion.Pour les familles des victimes, le crash du vol AH5017 au Mali est la conséquence d’une accumulation de défaillances et de manquements de la part de l’équipage combiné au problème de dégivrage.Rappelons que le vol AH5017 d’Air Algérie s’était écrasé dans le nord-est du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso, avec à son bord 110 passagers dont 54 Français et 6 membres d’équipage.
Par Karim Zeidane
Le 22/05/2016 à 10h22, mis à jour le 22/05/2016 à 10h22