La cérémonie d’ouverture, qui a été marquée par la présence du président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, s'est distinguée par la traditionnelle parade des cavalières référence à Yennenga, la princesse guerrière fondatrice du Royaume mossi (principal peuple du Burkina Faso), qui a donné son nom au trophée du Festival biennal, "l'Etalon d'or de Yennenga".
Lors de ce rendez-vous cinématographique panafricain, dont le Rwanda est l’invité d’honneur, quelque 20 longs-métrages de fiction sont en compétition pour décrocher la "palme d'or africaine".
Pendant presque une semaine, 165 films de 16 pays africains seront en lice dans les sections courts-métrages, documentaires, séries télé, films d'animation et films d'écoles africaines de cinéma.
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La première présidente du Comité d'organisation du Festival en 1969, Alimata Salembéré, arrivée en compagnie du chef d’Etat burkinabè, a prononcé une allocution dans laquelle elle a qualifié d'"extraordinaire" de voir le FESPACO souffler sa 50e bougie.
Le cinquantenaire de ce rendez-vous du 7e art continental est placé sous le thème "Mémoire et avenir du cinéma africain".
Environ 4.500 professionnels et 100.000 spectateurs sont attendus au FESPACO, lors des 450 projections prévues dans neuf salles de la capitale burkinabè et dans d’autres villes du pays des Hommes intègres.
Le FESPACO a été créé en 1969 à Ouagadougou à l’initiative d’un groupe de cinéphiles, dont Alimata Salembéré qui en a été la première présidente en 1969 et 1970.