"Un photographe a été arrêté après une séance photo privée avec la danseuse Salma al-Chimi dans une zone archéologique" lundi, selon la même source. Il a depuis "été déféré au Parquet", a-t-elle ajouté.
En fin de semaine dernière, Mme Chimi, qui se présente comme mannequin sur son compte Instagram aux plus de 20.000 abonnés, a publié sur ses comptes sur les réseaux sociaux, une série de photos la mettant en scène en costume pharaonique au pied de la pyramide de Djoser, vieille de 4.700 ans.
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Rapidement, des rumeurs sur son arrestation ont été diffusées dans les médias et sur Internet, évoquant tour à tour sa "trahison" de la civilisation antique en raison de sa tenue jugée irrévérencieuse ou le non-respect des "conditions de tournage" édictées par le ministère des Antiquités.
La polémique n'a pas tardé à envahir les réseaux sociaux, alimentée par des utilisateurs incrédules et excédés.
"Les photos sont-elles interdites dans les zones archéologiques ? Surtout qu'elle n'a pas fait de photos indécentes. Ces photos sont tout à fait normales. Et puis d'abord, quelles sont les accusations du Parquet ?", a tweeté un internaute.
Lundi soir, les photos qui ont fait sensation, reprises par nombre de médias, avaient été retirées du compte Instagram de la jeune femme.
Ces dernières mois, une dizaine de jeunes influenceuses ont été condamnées à des peines de prison ferme pour des contenus partagés sur l'application TikTok jugés comme des atteintes aux bonnes moeurs.
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En décembre 2018, les images d'un couple nu et enlacé, signées d'un photographe danois, au sommet de la Grande Pyramide de Khéops, et largement diffusées sur les réseaux sociaux, avaient suscité un tollé en Egypte.
Les autorités avaient alors arrêté un chamelier et une jeune femme pour avoir facilité l'accès au site au couple à l'origine de ces images.