La 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) se tiendra du 25 février au 4 mars 2023 sur le traditionnel site de la biennale. En prélude à ce rendez-vous culturel majeur du continent, les organisateurs ont fait le point des préparatifs, mardi 19 juillet 2022, lors d’une conférence de presse qui a réuni du beau monde autour de la ministre chargée de la Culture, Valérie Kaboré.
Selon la ministre, la tenue de cette édition, qui sera placée sous le thème «Cinéma d’Afrique et culture de la paix», se veut un symbole de résilience et de combat comme l’ont souhaité les fondateurs du festival.
Lire aussi : Cinéma: voici le palmarès du 27e Fespaco de Ouagadougou
Lancées le 31 mars 2022, les inscriptions aux différentes catégories du Fespaco se poursuivent exclusivement en ligne jusqu’au 31 octobre 2022. Le festival aura un jury international de 8 membres, dont deux 2 sont commis à la sélection des films en compétition.
Comme lors de la dernière édition, le Fespaco accordera une place de choix au volet professionnel de la biennale ainsi qu’à l’innovation, à travers ses différentes activités, à savoir le Fespaco pro, Yennenga academy, Yennenga post-production, le marché international du cinéma africain et de la télévision (MICA) et la cinémathèque.
Lire aussi : Cinéma: le Gabon expérimente avec succès son premier festival, le Fegaci
Trois panels de haut niveau sont également prévus, autour des thématiques suivantes: (1) Imaginaire cinématographique de la construction de la paix: mémoire, coexistence, adaptation, résilience, innovation; (2) Les cinémas d’Afrique face aux inégalités sociales, à l’exécution, au terrorisme, à la mal gouvernance, aux défis humanitaires liés aux conflits et aux changements climatiques; (3) Filmer la guerre, filmer la paix: enjeux esthétiques, socio-culturels et économiques.
Cette conférence de presse a aussi été le lieu de rappeler que la précédente édition a battu un record de participation avec un total de 12.414 accréditations toutes catégories confondues. 1.132 films dont 102 burkinabè ont été enregistrés en compétition officielle, avec une masse financière de 120 millions FCFA.