Togo: mobilisation pour réussir l’évaluation au Doing Business

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Le 30/03/2016 à 19h24, mis à jour le 30/03/2016 à 22h38

Revue de presseEn perspective de l’arrivée prochaine de la mission d’évaluateurs «Doing Business» de la Banque mondiale, le Togo prépare ses arguments. Sur les 10 critères qui seront passés au crible, le pays a quelques avancées à faire valoir sur six d’entre elles.

Kiosque le360afrique: «L’équipe d’évaluateurs du Doing Business de la Banque mondiale sera au Togo du 18 au 22 avril 2016». C’est ce que vient d’annoncer l’agence togolaise afreepress, et l’information a sonné le branle bas de combat dans le secteur public togolais, mais aussi du monde des affaires togolais.Durant cette mission, les dix indicateurs d’attractivité et du climat des affaires, généralement pris en compte par le rapport, seront épluchés un à un. Il s’agit plus précisément de la création d’entreprises, de l’obtention des permis de construire, du raccordement à l’électricité, du transfert de propriété, de l’obtention des prêts (accès au crédit), de la protection des investisseurs minoritaires, du paiement des taxes et impôts, du commerce transfrontalier, de l’exécution des contrats et du règlement de l’insolvabilité.En attendant, le gouvernement togolais veut prendre les devants. L’idée est d’harmoniser les points de vue des ministères et structures responsables de l’administration publique ainsi que ceux des corporations et institutions du secteur privé impliquées dans le processus.Hier, mardi 29 mars, le Premier ministre togolais, Komi Sélom Klassou, a présidé à la Présidence de la République une réunion de suivi du plan d’actions d’amélioration du climat des affaires et des indicateurs des réformes au Togo.«Tout en appréciant le fait que le pays soit avancé sur six des dix indicateurs (Création d’entreprises, transfert de propriété, octroi du permis de construire, exécution des contrats, commerce transfrontalier et le paiement des taxes et impôts), le chef du gouvernement n’a pas semblé apprécier le rang occupé par le Togo dans le dernier classement (150e sur 189 Etats évalués)», relève-t-on auprès de la publication électronique.Le journal rappelle que ce mauvais ranking «résulte notamment de l’absence de la mise à jour des statistiques, de la mauvaise volonté de certains acteurs et d’un déficit de communication».La publication reprend les déclarations du Premier ministre togolais qui a affirmé que le pays «doit tout mettre en œuvre, afin que chacun participe à l’amélioration des indicateurs, et, au-delà, à la mise en place effective des réformes».L’objectif du gouvernement en pace est de faire de l’inclusion économique et sociale le premier vecteur de la cohésion nationale. Enfin, chaque entité impliquée dans ce processus va remettre un rapport dans deux semaines à la cellule nationale Doing Business. Ce rapport sera soumis au gouvernement.

Par Souleymane Baba Toundé (Lagos, correspondance)
Le 30/03/2016 à 19h24, mis à jour le 30/03/2016 à 22h38