Kiosque le360afrique: Si la quasi-totalité des médias locaux ont évoqué cette actualité, c’est surtout sur republicoftogo.com que l’on retrouve la meilleure analyse sur les enjeux de ce forum. «Hommes d’affaires allemands, membres du Bundestag, représentants de la KfW (banque publique allemande), notamment, participeront aux nombreuses conférences et rendez-vous d’affaires étalés sur 3 jours», explique le journal.Jadis très active, la coopération entre l’Allemagne et le Togo avait été interrompue dans les années 90 en raison de la crise socio-politique, pour finalement reprendre en 2012, comme le rappelle la publication électronique.«Depuis cette date, Berlin a octroyé plus de 50 millions d’euros en aide publique via la GIZ (Agence de coopération) et la KfW», indique-t-on auprès de la même source. Le cumul de l’aide allemande octroyée au Togo est estimé à près de 560 millions d’euros sur la période allant de 1959 à 2016,Sur le volet des affaires, les investissements et le commerce ne sont pas en reste. Du côté du secteur privé, le plus gros et récent investissement a été celui réalisé par HeidelbergCement. «1er groupe mondial dans le secteur des granulats ou agrégats, 2e dans celui du ciment et 3e dans le secteur du béton, Heidelberg a investi plus de 300 millions de dollars dans une usine de clinker inaugurée en 2015», explique-t-on sur republicoftogo.com.Pour la publication, le «Printemps de la coopération» entre le Togo et l’Allemagne va permettre au secteur privé de la première économie européenne de mieux appréhender les opportunités d’investissement qu’offre le Togo.Ces opportunités se situent notamment dans les secteurs des services, de l’industrie, de l’énergie, de l’agriculture, des télécommunications ou de la logistique. De plus, le journal rappelle que la position géographique du Togo, porte d’entrée naturelle vers les pays de la sous-région, peut constituer un atout à faire valoir auprès des milieux d’affaires allemands.
Le 05/04/2016 à 19h03