Lancé en décembre 2017 depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, l'engin de fabrication russe a accumulé les déboires.
Les spécialistes du constructeur Energia RSC en avaient perdu le contrôle sitôt sa mise sur orbite. Ils avaient réussi à rétablir le contact quelques jours plus tard, avant que l'engin ne s'égare, cette fois définitivement, dans le vide intersidéral.
"Le satellite est resté en orbite, du 26 au 30 décembre. Après nous avons eu un problème et nous avons perdu tout contact", a concédé lundi, un représentant de Energia RSC, Igor Frolov, lors d'une conférence de presse à Luanda.
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Le ministre angolais des Télécommunications Jose Carvalho da Rocha a immédiatement fait savoir qu'il serait remplacé par Angosat-2, en vertu de l'accord signé avec la Russie.
"Il commencera à être construit demain, sans aucun coût pour l'Angola (...), il aura plus de capacité et sera plus sophistiqué que son prédécesseur", s'est-il enthousiasmé, "il sera livré aux autorités angolaises dans un an et demi".
Luanda et Moscou avaient convenu en 2009 de lancer Angosat-1, dont la mission, d'une durée espérée de quinze ans, visait à améliorer les communications par satellite, l'accès à l'internet et la diffusion de programmes de radio-télévision en Afrique.
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La Russie devait en superviser le fonctionnement depuis un centre de contrôle construit près de la capitale angolaise.
Ce projet d'environ 280 millions de dollars a été financé par un crédit des banques d'Etat russes.
Nullement découragé par ce premier échec, Carvalho da Rocha a confirmé lundi les ambitions spatiales de son pays.
"Nous entrons dans une nouvelle ère dont nous ne sortirons plus, l'ère de l'espace", a-t-il annoncé, "nous devons commencer à penser dès maintenant à la construction d'un satellite météo".
Malgré sa manne pétrolière, l'Angola reste un des pays les plus pauvres d'Afrique subsaharienne.