Gambie: la CEDEAO n'exclut pas une intervention armée

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Le 12/12/2016 à 20h06, mis à jour le 13/12/2016 à 15h37

Revue de presseUne forte délégation constituée de quatre chefs d’Etat anglophones de la CEDEAO se rend demain à Banjul pour convaincre Jammeh de quitter le pouvoir. En dernier ressort, une intervention armée n’est pas exclue au cas où la médiation échouerait.

Kiosque le360afrique. Au moment où l’on cherche la meilleure porte de sortie à la crise post-électorale gambienne, la CEDEAO tente une médiation, mais elle n'exclut pas une intervention armée. Dans une déclaration à Radio France Internationale, le président de la Commission de la CEDEAO, Omar Serala Da Suza, a affirmé qu’une intervention armée pouvait être envisagée en dernier ressort. "Nous l'avons déjà fait, nous avons des troupes stationnées en Guinée Bissau et au Mali. 

Demain mardi 13 décembre, une délégation se rendra à Banjul pour tenter de convaincre le président gambien encore en poste de ne pas compromettre le processus démocratique et donc d’abandonner le pouvoir, souligne Jeune Afrique.

A la tête de la délégation se trouve la présidente du Liberia, Ellen Sirleaf, mais il y aura également Muhammadu Buhari du Nigeria, Ernest Bai Koroma de la Sierra Leone, John Dramani Mahama le chef d’Etat sortant du Ghana. La participation de ce dernier à la délégation revêt tout un symbole, puisqu’il vient de reconnaitre sa défaite à l’élection présidentielle de son pays, après un seul mandat.

Il convient de rappeler que Jammeh a choisi désormais de contester les élections devant la Cour suprême gambienne après en avoir rejeté les résultats vendredi soir.

Par Mar Bassine Ndiaye
Le 12/12/2016 à 20h06, mis à jour le 13/12/2016 à 15h37