"La Croix-Rouge et le Croissant-Rouge sont choqués et attristés par la mort violente de six volontaires de la Croix-Rouge, plus tôt cette semaine, en Centrafrique", indique le CICR dans un communiqué reçu mercredi par l'AFP.
Un précédent bilan faisait état de trois morts parmi les membres de cette même équipe.
Selon le CICR, ces combats se sont déroulés le 3 août, dans la ville située à environ 75 km de Bangassou (470 km à l'est de Bangui) où neuf Casques bleus sont morts depuis début 2017.
Ces combats auraient fait "plusieurs dizaines" de morts, selon le président de la Croix-Rouge centrafricaine.
Ils auraient opposé, selon des sources concordantes, des milices dites d'auto-défense à des membres du groupe armé Union pour la Paix en Centrafrique (UPC), faction de l'ex-rébellion Séléka, majoritairement musulmane.
Contactée par l'AFP, la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) a indiqué ne pas avoir été à Gambo au moment des combats, mais qu'elle y avait effectuée une patrouille après les violences.
"Je condamne toutes les attaques sur les humanitaires en Centrafrique. C'est inadmissible et empêche l'assistance à la population", a déclaré mercredi, sur son compte Twitter, Najat Rochdi, le coordinateur humanitaire de l'ONU en Centrafrique.
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