CEDEAO: le sommet pour l'adhésion du Maroc n'aura pas lieu à Lomé

Le président togolais Faure Gnassingbé Eyadema et le roi Mohammed VI.

Le président togolais Faure Gnassingbé Eyadema et le roi Mohammed VI.

Le 24/11/2017 à 12h10, mis à jour le 24/11/2017 à 14h22

Le sommet de décembre qui devait consacrer l'adhésion du Maroc à la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) n'aura pas lieu à Lomé.

Après plusieurs semaines d'hésitation, le gouvernement togolais a finalement pris la sage décision de ne pas accueillir le sommet des chefs d'Etat de la CEDEAO, qui devait se tenir à Lomé le 16 décembre prochain. C'est à Abuja, la capitale nigériane, qu'il aura lieu, à la même date, selon la presse nigériane qui évoque la visite effectuée mardi 21 novembre par Faure Gnassingbé Eyadema, le président togolais, également président en exercice de la CEDEAO, auprès de son homologue nigérian, Muhamadu Buhari.

Lors de cette visite, dont la CEDEAO était le sujet principal, les deux chefs d’Etat ont également abordé la question du Liberia où les élections faisaient l’objet de contestations et de la Guinée-Bissau où un retard important est enregistré sur la présidentielle. Ils ont également passé en revue la situation du Togo, où l’opposition maintient une forte pression sur le régime qu’il veut voir partir. Depuis juillet, des manifestations régulières sont organisées, causant des morts.

Si, depuis trois semaines, on observe une certaine accalmie, il est peu probable que Lomé puisse abriter paisiblement un sommet de la CEDEAO. D’autant plus qu’hormi les 14 chefs d’Etat attendus, le roi du Maroc, Mohammed VI, le Premier ministre Tunisien, Youssef Chahed et le président mauritanien sont également conviés.

Par Mar Bassine Ndiaye
Le 24/11/2017 à 12h10, mis à jour le 24/11/2017 à 14h22