Six jihadistes ont été tués dans un bombardement aérien et 12 dans une fusillade avec les forces de police, a indiqué l'armée, qui n'a pas précisé comment les 9 autres avaient péri. Dans un communiqué, l'institution militaire a également précisé que 114 suspects avaient été arrêtés et qu'un camp d'entraînement avait été détruit.
Elle n'a pas fait état de pertes dans les rangs des forces de sécurité lors de ces interventions qui s'inscrivent dans le cadre d'une vaste opération antiterroriste lancée début février dans le Sinaï, où une importante insurrection jihadiste s'est développée depuis la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi en 2013.
LIRE AUSI:Égypte: plus de 100 jihadistes et 22 militaires tués en 2018 au Sinaï
Plus de 100 jihadistes et au moins 22 membres des forces de sécurité ont été tués depuis le début de cette opération "Sinaï 2018", selon des chiffres officiels. Samedi également, le président Abdel Fattah al-Sissi a prolongé de trois mois l'état d'urgence qui avait été décrété en avril 2017, selon un décret publié au journal officiel.
Il s'agit de la quatrième prolongation de cette mesure d'exception dont l'instauration faisait suite à des attaques revendiquées par l'EI contre des églises coptes, à Tanta et Alexandrie (nord), qui avaient fait 45 morts. L'état d'urgence élargit considérablement les pouvoirs de la police en matière d'arrestation, de surveillance, et peut imposer des restrictions à la liberté de mouvement. Cette mesure existe déjà depuis plusieurs années dans le nord du Sinaï.