Robert Mugabe avait claqué la porte en 2003 de ce forum des pays anciennement colonisés par la Grande-Bretagne, qui avait suspendu le Zimbabwe en raison du scrutin présidentiel de 2003, marqué par des violences et des accusations de fraudes.
Le pays est devenu de plus en plus isolé à partir des années 1990 au sein de la communauté internationale, en raison de la dérive autoritaire de Robert Mugabe, au pouvoir de 1980 à la fin 2017, quand il est renversé à 93 ans par un coup de force de l'armée et de son propre parti.
Le secrétaire d'Etat auprès du ministère zimbabwéen des Affaires étrangères, Joey Bimha, a déclaré à l'AFP que le pays sera représenté par le ministre, Sibusiso Moyo, lors de ce sommet des chefs d'Etat, qui débutera mardi pour deux jours.
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"Le ministre a été invité par son homologue britannique, mais il ne participera pas aux délibérations", a-t-il précisé.
Joey Bimha a précisé que la participation de son pays marquait la volonté du nouveau chef d'Etat, Emmerson Mnangagwa, d'améliorer les relations internationales et de développer les investissements étrangers au Zimbabwe.
"Le président a dit qu'il ferait tout ce qui est nécessaire pour reprendre contact avec le monde", a-t-il rappelé.
Ancien vice-président et fidèle du régime, Emmerson Mnangagwa, 75 ans, a promis de relancer l'économie et les finances du pays, sorties exsangues du règne sans partage de trente-sept ans de Mugabe.