Dans un communiqué publié jeudi à l'issue de sa 862eme réunion, tenue le 23 juillet dernier sous le thème «violence sexuelle dans les conflits armés en Afrique», le CPS de l’Union africaine a relevé que «la majorité des auteurs de la violence sexuelle sont des acteurs non étatiques».
Le Conseil a «souligné la nécessité pour tous les Etats membres de signer, de ratifier et d'intégrer pleinement tous les instruments de l'Union africaine et internationaux relatifs à la violence sexuelle dans leur législation», lit-on dans le communiqué.
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Il a également mis l’accent sur «l’importance pour les Etats membres d’adopter des politiques de tolérance zéro et de transformer la culture de l'impunité en une culture de justice et de reddition de comptes à travers des poursuites cohérentes et efficaces pour les crimes de violence sexuelle, indépendamment du statut ou du rang des auteurs».
Le Conseil a notamment appelé à «s'attaquer aux causes profondes fondamentales de la violence sexuelle liée aux conflits, y compris les inégalités structurelles basées sur le sexe».
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