Sept de ces morts sont directement liés aux incidents à Pretoria et Johannesburg, a indiqué Elias Mawela, commissaire de la police de Gauteng, la province qui abrite les deux métropoles.
Le responsable a refusé de dévoiler la nationalité des victimes.
La police de Gauteng, qui abrite une large communauté d’expatriés africains, a fait état de 423 arrestations liées aux violences.
Lire aussi : Xénophobie en Afrique du Sud: le Nigeria et la RDC boycottent le Davos africain
Les violences, qui ont éclaté il y a une semaine à Pretoria avant de se propager à Johannesburg, ont provoqué une tension dans les relations de l’Afrique du Sud avec les pays africains notamment le Nigeria.
Des menaces de représailles ont amené l’Afrique du Sud a fermé provisoirement son ambassade au Nigeria. L’opérateur de téléphonie mobile, MTN, et la chaine de distribution, Shoprite, deux grandes compagnies sud-africaines implantées au Nigeria, ont fermé leurs antennes dans ce pays.
A Lubumbashi, deuxième plus grande ville en République Démocratique du Congo, des manifestations ont été organisées devant le siège du consulat sud-africain et des commerces tenus par des ressortissants sud-africains ont été pillés.
La ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, a indiqué que les violences dans son pays étaient motivées par l’«Afrophobie», soulignant que son gouvernement œuvre pour rétablir le calme. (MAP)
Bienvenue dans l’espace commentaire
Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.
Lire notre charte