Les trois membres africains non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire et la Guinée équatoriale, ont réclamé mardi 10 septembre la levée des sanctions pesant contre le Soudan, notamment son inscription dans certains Etats comme un pays soutenant le terrorisme.
Dans une déclaration commune, ces trois membres, ainsi que la représentation de l’Union africaine (UA) auprès de l’ONU, rappellent que le Conseil de paix et de sécurité de l’UA a déjà levé ses sanctions contre le Soudan, au vu des développements positifs dans ce pays.
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Il s’agit maintenant de suivre ce mouvement « en appelant tous les pays concernés à lever leurs sanctions contre le Soudan », souligne la déclaration des trois membres du Conseil de sécurité.
Cette levée doit inclure son retrait de « la liste des pays soutenant le terrorisme », ajoutent-ils en allusion à celle établie par les Etats-Unis.
Au sein des Nations unies, un régime général de sanctions est en vigueur depuis 2005. Il se traduit notamment par un embargo sur les armes et des mesures individuelles (interdiction de voyager et gel d’avoirs).
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«Nous exhortons le nouveau gouvernement soudanais à respecter et à appliquer scrupuleusement les dispositions de la feuille de route » pour une transition pacifique, indiquent aussi dans leur déclaration les trois pays africains.
L’objectif est d’«organiser des élections législatives et présidentielle libres, équitables et transparentes afin de créer les conditions d’une transition pacifique garantissant une paix et une stabilité durables au Soudan», rappellent-ils.
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