“Les Etats-Unis et le Soudan ont décidé d’engager le processus visant à échanger des ambassadeurs après 23 ans”, a-t-il déclaré dans un communiqué.
“Cette décision est un pas en avant important dans le renforcement des relations bilatérales américano-soudanaises, particulièrement au moment où un gouvernement de transition dirigé par un civil met en oeuvre de vastes réformes”, a-t-il ajouté.
Le Premier ministre de ce gouvernement, Abdallah Hamdok, a été reçu mercredi au département d’Etat par l’un des adjoints de Mike Pompeo. Il s’agit d’une visite officielle historique pour un chef d’Etat ou de gouvernement soudanais à Washington, la première depuis 1985. Les relations ont ensuite été au plus bas pendant les 30 années de régime du président soudanais Omar el-Béchir, renversé au printemps sous la pression de la rue.
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Le sous-secrétaire d’Etat pour les Affaires politiques David Hale, numéro trois de la diplomatie américaine, “a félicité le Premier ministre Hamdok” et “a exprimé le soutien sans faille des Etats-Unis à la transition démocratique soudanaise”, selon un autre communiqué.
Il l’a appelé à terminer de mettre en place les institutions de transition.
Le Soudan est classé “Etat soutenant le terrorisme” depuis le début des années 90 quand Omar el-Béchir a accueilli Oussama Ben Laden.
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Khartoum demande à être retiré de cette liste noire, qui entrave les investissements et complique la relance économique du pays.
Le gouvernement américain a récemment dit être prêt à envisager de tourner cette page si des progrès suffisants étaient réalisés au Soudan, tout en soulignant que le processus prendrait un certain temps.
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