Si s'agit d'un hasard, ce serait alors du pain béni pour le président malgache, Andry Rajoelina, qui s'est personnellement engagé dans la promotion du remède contre le nouveau coronavirus à base de plantes. D'ailleurs, il a commencé à faire des émules auprès de ses homologues du continent, dont certains le soutiennent ouvertement, comme le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi.
Excellente discussion avec le Président #Tshisekedi @Presidence_RDC qui nous félicite pour le remède traditionnel amélioré Covid-Organics.
— Andry Rajoelina (@SE_Rajoelina) April 22, 2020
L’Afrique est unie & développe des solutions contre le #COVID19 grâce à son patrimoine naturel. Les Malagasy sont aux côtés de leurs frères. pic.twitter.com/wg31auqnrj
En tout cas, les statistiques sont en sa faveur, puisque Madagascar n'a pas enregistré un seul nouveau cas depuis bientôt quatre jours. En effet, le dernier cas signalé dans le pays remonte au 19 avril courant. Les trois jours suivants, c'est-à-dire les lundi 20, mardi 21 et mercredi 22 avril, les autorités sanitaires malgaches affirment n'avoir enregistré aucun nouveau cas.
Pour le moment, les habitants de la Grande Ile croisent les doigts en attendant de voir si les statistiques quotidiennes vont confirmer ou non cette tendance. Car, pour l'heure, tout tend à aller dans le sens de l'efficacité du Covid-Organics, le remède malgache à base d'artémisia annu, une plante originaire de Chine, utilisée depuis des siècles dans le traitement de la malaria ou paludisme.
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En effet, avec 121 cas confirmés, Madagascar ne compte pour le moment aucun décès et cumule 41 guérisons. Seul bémol à ces chiffres très encourageants, la dernière guérison date d'il y a trois jours, le 20 avril. Alors qu'entre-temps des pays comme le Sénégal, le Burkina Faso continuent d'afficher chaque jour plusieurs cas de rémission.
Ce médicament est néanmoins déconseillé par l'Organisation mondiale de la santé qui estime qu'il n'est pas basé sur des études sérieuses à grande échelle prouvant son efficacité. Les publications scientifiques également semblent avoir pris leur distance, comme c'est toujours le cas quand il s'agit de remède à base de plante, dont le dosage est difficile à suivre avec précision et de manière constante.
En Afrique, sur les réseaux sociaux, beaucoup prennent position pour ce remède, en dénonçant la position des médias occidentaux qui ont pris le parti de le dénigrer.
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