"La phase de transition au Soudan est dirigée par une large coalition avec un agenda spécifique visant à achever le processus de transition (prévu en 2022, ndlr) et à instaurer la paix et la stabilité dans le pays, jusqu'aux élections libres. Le gouvernement de transition n'a pas de mandat au-delà de ces tâches pour décider de la normalisation avec Israël", a déclaré Hamdok, cité par le porte-parole du gouvernement.
Par ailleurs, Hamdok a insisté auprès de l'administration américaine sur "la nécessité de dissocier la sortie du Soudan de la liste des pays soutenant le terrorisme à la question de la normalisation avec Israël".
La coalition des partis et de la société civile, qui avait dirigé la contestation ayant renversé l'autocrate Omar al-Béchir en 2019, avait affirmé avant l'arrivée de Pompeo que le gouvernement n'avait pas de mandat pour normaliser les relations entre le Soudan et Israël.
"Le gouvernement actuel est un gouvernement de transition qui gouverne en vertu d'un document constitutionnel n'ayant pas de mandat" sur la question de la normalisation des relations avec Israël, affirme le communiqué des Forces de la Liberté et du changement (FLC), soulignant "le droit des Palestiniens à leur terre et à une vie libre et digne".