"J'ai été ravi de recevoir les 53 passagers de bus qui avaient été enlevés par des bandits armés il y a une semaine", a déclaré dimanche soir dans un tweet le gouverneur de l'État du Niger, Abubakar Sani Bello.
Aucune précision sur les conditions de ces libérations n'a été apportée par les autorités, qui ont toujours affirmé qu'elles ne paieraient pas de rançon pour libérer les otages des "bandits'.
"Nous avons passé une semaine de dialogue, de consultations, de travail acharné et de nuits blanches parce que nous devions obtenir leur libération dans les plus brefs délais", a seulement indiqué la porte-parole du gouverneur, Mary Noel-Berje, dans un communiqué.
Les 53 ex-otages, enlevés près du village de Kundu dans un bus d'une compagnie d'État, ont subi un examen médical avant de retrouver leurs familles, a-t-elle ajouté.
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En revanche, les 42 personnes, dont 27 écoliers, enlevés mercredi au lycée de Kagara, dans le même Etat du Niger, sont toujours portées disparues.
"Les étudiants du Government Science College de Kagara, sont toujours entre les mains de leurs ravisseurs mais tout est fait pour assurer leur libération", a souligné Mary Noel-Berje.
Lors de deux autres attaques la semaine dernière dans le même Etat, des hommes armés ont tué 10 personnes et en ont enlevé au moins 23. "Nous assistons à ces attaques maintenant presque quotidiennement, et c'est inquiétant", avait alors déclaré la porte-parole du gouverneur.
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Généralement décrits comme des "bandits" - par opposition à des jihadistes ou à des militants séparatistes - les ravisseurs vivent dans la forêt de Rugu, aux confins des États de Zamfara, Katsina, Kaduna et du Niger.
Le nord-ouest et le centre du Nigeria sont la zone d'action de prédilection de ces bandes criminelles qui multiplient les enlèvements contre rançon et les vols de bétail.
Ces bandes criminelles sont motivées par l'appât du gain, mais certaines ont tissé des liens avec les groupes jihadistes présents dans le nord-est du Nigeria.