Les quatre hommes étaient toujours en détention dans la soirée, a confirmé à l'AFP une source diplomatique locale sous couvert de l'anonymat.
«L'équipe de protection rapprochée du général (Stéphane) Marchenoir, chef d'état-major de la Force de la Minusca (Mission des Nations unies en Centrafrique), composée de quatre militaires français, a été arrêtée cet après-midi à l'aéroport de Bangui», a indiqué l'ambassade dans un communiqué publié sur ses comptes Twitter et Facebook.
Urgent au Centre Afrique Tentative de coup d’état ou d'assassinat du president Touadera à l'aeroport de Bangui-Mpoko, 4 légionaires francais et 6 snipers arrétés. Source: sécuritaireUrgent au Centre Afrique Tentative de coup d’état ou d'assassinat du president Touadera à l'aeroport de Bangui-Mpoko, 4 légionaires francais et 6 snipers arrétés. Source: sécuritaire
Posted by BougouniCity on Monday, February 21, 2022
De nombreux comptes privés se répandaient sur les réseaux sociaux dans la soirée en accusations contre les militaires français les accusant notamment d'avoir voulu «assassiner» le président centrafricain Faustin Archange Touadéra, avec force photos de leur présumé véhicule et d'armements «saisis» lors de leur interpellation.
Lire aussi : Centrafrique: l'Union européenne suspend la formation des forces armées à cause de Wagner
Cet incident survient au moment où les relations entre la France et son ancienne colonie sont de plus en plus tendues, exacerbées par une féroce lutte d'influence entre Paris et Moscou, dans ce pays en guerre civile depuis 2013.
La France reproche à la Centrafrique d'être «complice» d'une campagne anti-française orchestrée par Moscou sur les réseaux sociaux et certains médias, et accuse la compagnie russe de sécurité privée Wagner d'avoir fait main-basse sur le pouvoir et les ressources du pays.
Bienvenue dans l’espace commentaire
Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.
Lire notre charte