A cause de l'impact de la crise ukrainienne sur le quotidien des Congolais, le président du Sénat a exhorté le gouvernement à faire en sorte que l'adoption du budget ne soit plus une simple formalité. Il faut dire que cet exercice ait des résultats concrets pour l'amélioration du niveau de vie des 90 millions de citoyens de la République démocratique du Congo. C'est le message qu'a bien voulu lancer au Premier ministre et à son équipe, l'honorable Modest Bahati Lukwebo, le président du Sénat lors de l'ouverture de la session parlementaire.
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Néamoins, les vrais enjeux de cette session sont peut-être ailleurs, dans le volet purement politique puisque le Parlement devra adopter la nouvelle loi électorale qui divise la coalition au pouvoir et les partis de l'opposition. Car, les nouvelles dispositions seront déterminates pour les prochaines élections générales qui auront lieu en 2023.
Une course contre la montre est engagée, selon le président de la commission électorale, Denis Kadima. En effet, il faut absolument sortir de cette session avec une loi qui sera immédiatement promulguée, sans quoi, il est impossible de tenir les délais du calendrier électoral.
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Il faut que la Commission électorale sache si oui ou non il y aura la possiblité d'aller au second tour en l'absence de victoire absolue d'un candidat. De même, elle doit être fixée sur la participation de la nombreuse communauté de Congolaise résidant à l'étranger, notamment en Belgique, en France et dans les pays limitrophes de la RDC.