La vente de 12 hélicoptères d'attaque américains AH-1Z Viper et d'équipement militaire associé, dont des systèmes de guidage et de vision nocturne ainsi qu'un soutien à la formation, est estimée à 997 millions de dollars.
Elle va permettre «de mieux équiper le Nigeria pour (...) promouvoir la stabilité régionale et renforcer l'intéropérabilité avec les Etats-Unis et d'autres partenaires occidentaux», a précisé la Defense Security Cooperation Agency (DSCA).
Cette vente «constituera une contribution majeure aux objectifs de sécurité des États-Unis et du Nigeria, partenaire stratégique en Afrique sub-saharienne», a ajouté la DSCA dans un communiqué.
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Outre leurs capacités de tir air-sol, les hélicoptères d'attaque AH-1Z Viper peuvent aussi être utilisés lors de missions de reconnaissance et d'escorte, indique le constructeur américain Bell Textron sur son site internet.
En novembre, à l'occasion de sa première tournée en Afrique sub-saharienne, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken avait appelé le Nigeria à jouer un plus grand rôle sur le continent tout en l'encourageant à plus de transparence dans sa gestion des droits humains.
Première économie d'Afrique sub-saharienne, le Nigeria, où vivent 215 millions d'habitants, est un acteur essentiel sur le continent aux yeux des différentes administrations américaines qui ont toutes courtisé les dirigeants nigérians depuis le rétablissement de la démocratie en 1999.
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Mais le discours américain envers le Nigeria s'était durci, notamment après la sanglante répression d'un vaste mouvement de contestation pacifique contre les violences policières en octobre 2020.
Le Congrès américain avait aussi retardé la vente d'équipement militaire au Nigeria face aux interrogations sur l'engagement de l'armée à protéger les civils dans son combat contre l'insurrection jihadiste menée dans le nord-est du pays depuis plus d'une décennie.
L'année dernière, le géant africain a commencé à réceptionner des avions américains d'attaque au sol Super Tucano. Le président Donald Trump avait donné en 2017 le feu vert à cette vente, suspendue par son prédécesseur Barack Obama à la suite d'une frappe accidentelle nigériane sur un camp de réfugiés, qui avait tué plus de 100 personnes.