Lundi, 4 septembre 2017 sera jour de rentrée scolaire sur toute l’étendue du triangle camerounais. Les jeunes de la maternelle, du primaire et du secondaire vont donc renouer avec le chemin de l’école, pour neuf mois de cours.
S’il est certain que la rentrée sera effective pour les francophones, ce n’est pas le cas pour le sous-système anglophone. L’année précédente ayant fortement été perturbée par des revendications d’enseignants et d’avocats de langue anglaise. Des perturbations qui ont notamment été marquées par des grèves et villes mortes, pour se poursuivre encore aujourd’hui par des incendies d’édifices publics, dont des écoles. C’est dans ce contexte que se prépare la rentrée scolaire 2017/2018.
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Face à la presse lundi dernier, le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, a indiqué que des mesures sont prises pour une rentrée sereine. D’emblée, le ministre indique que le faible taux de réussite 2016-2017 aux examens du sous-système anglophone (General certificate of education- GCE), 29%, est mettre à l’actif de la situation socio-politique qui a prévalu dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest.
L’activité scolaire dans ces deux régions anglophones a été paralysée par des exactions inadmissibles ayant rendu les établissements scolaires inaccessibles aux élèves et au personnel enseignant.
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Et de marteler que l’école reprendra cette fois. Vu que des dispositions sont prises par le gouvernement pour assurer une réussite optimale de cette échéance Entre autres, Issa Tchiroma Bakary parle de la mise en place des équipes chargées de la rentrée scolaire 2017/2018 dans les régions et la supervision pédagogique des régions du nord-ouest et du sud-ouest qui s’est déroulée du 16 au 19 juillet dernier.
Sur le plan pédagogique, il a été prévu d’organiser les cours de rattrapage pendant les deux premiers mois de l’année scolaire, au bénéfice de tous les élèves. Un plan de travail relatif au réajustement des emplois de temps et des plannings séquentiels d’activités a été élaboré, en relation avec les responsables de la chaîne pédagogique des deux régions concernées.
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Au plan financier, une délégation de crédit de près de 3 milliards de FCFA est prévu pour l’acquisition du paquet minimum. Dans le même temps, en réponse aux revendications exprimées par les syndicats d’enseignants, le ministre de la Communication assure que le redéploiement des enseignants des matières techniques se poursuit.
Dans le même temps, l’on observe un déploiement des élites des localités anglophones sur le terrain. Question de sensibiliser les leurs sur le droit à l’éduction et la nécessité même de la formation scolaire. Des dons en espèces et en équipements sont également remis ci et là. La rentrée sera officiellement lancée dans la ville anglophone de Buea. Un geste qui n’est pas anodin.
