La première tournée africaine de la première dame américaine a pris fin samedi 7 octobre en Egypte. Melania Trump a visité en solo 4 pays africains : Ghana, Malawi, Kenya et Egypte.
Si globalement le périple «diplomatique et humanitaire» est passé dans de bonnes conditions, il n’en demeure pas moins qu’une fois de plus, le côté vestimentaire de la première dame américaine a encore enflammé la toile.
C’est lors de l’étape kenyane que le scandale s’est déclenché. En effet, lors de la visite du Fonds David Sheldrick pour la faune sauvage et un safari dans le petit parc national de Nairobi, l’ancienne mannequin a arboré fièrement un casque appelé salacot, mais connu en Afrique sous le nom de «Casque colonial».
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Or, ce casque rappelle des douleurs historiques en Afrique. En effet, il s’agit d’un casque colonial que les colons européens, propriétaires de domaines agricoles et d’esclaves, portaient au XIXe siècle.
Une situation qui a rapidement indigné la toile, notamment twitter. Beaucoup ont expliqué que ce casque était le symbole de «jours noirs» et n’était pas adapté à une visite en Afrique, continent qui a tant souffert du colonialisme et de l’esclavage dont le salacot était un symbole du parfait colon. Avec ce casque guettant l’apparition du big five –lion, éléphant, léopard, rhinocéros et buffle-, certains ont souligné qu’il faisait honneur au style colonial.
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Au-delà du continent, les réactions ont été violentes, même aux Etats-Unis. Ainsi, Matthew Carotenuto, responsable du secteur d'études africaines de l'Université St Lawrence, explique que porter ce casque, «c'est comme d'arriver à une réunion avec des récolteurs de coton afro-américains en portant un uniforme confédéré. Le contexte historique compte». Avant d’ajouter: «Melania complète le triplé du stéréotype: éléphants, orphelins et même le salacot».