Le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), groupe terroriste affilié à Al-Qaïda au Maghreb Islamique, dirigé par le Malien Iyad Ag Ghali, a revendiqué l’attaque perpétrée lundi 19 août dernier contre un convoi de l’armée burkinabè en partance pour Koutougou, dans la province de Soum, au nord du Burkina Faso.
Cette attaque a débuté vers 5 heures GMT, avec des tirs à l’arme lourde de la part des assaillants, qui ont incendié une grande partie du camp de base et des équipements militaires.
L'assaut meurtrier d'envergure, selon les autorités burkinabè, aurait fait, selon les assaillants, une trentaine de morts dans les rang des militaires.
Un bilan quasi-identique à celui avancé par les autorités burkinabè, qui parlent de 24 morts, 7 blessés et de 5 militaires disparus.
Il s'agit de l’attaque la plus meurtrière jamais subie par l’armée burkinabè.
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A travers cette attaque majeure, les terroristes ont atteint deux objectifs. D’abord, ils ont montré qu’ils disposaient d’une force de frappe au delà du Centre et Nord du Mali, en frappant plus au sud, et donc au Burkina Faso, qui tend à devenir une zone où agissnt ces terroristes.
Cette attaque a également permis au GSIM de se ravitailler en armes et munitions, ce qui laisse entrevoir d'autres attaques, encore plus importantes à l’avenir, même si l’armée burkinabè annonce avoir neutralisé de nombreux assaillants.