On en sait un peu plus sur la chaîne de télévision dédiée au télé-enseignement que le Cameroun va lancer. L’annonce en avait été faite à la fin du mois de septembre dernier sur la chaîne de télévision nationale par le ministre de l’Education de base, Laurent-Serge Etoundi Ngoa, à l’issue d’une communication gouvernementale, à la veille de la rentrée scolaire 2020-2021.
Cette nouvelle chaîne –une première dans le pays - mettra à la disposition des élèves une série de cours, notamment pour les classes dont le passage à la classe supérieure est conditionné par l'obtention d’un examen.
La nouvelle chaîne publique dédidée à l'enseignement à distance devrait permettre à la Cameroon Radio Television (CRTV), l’organisme public camerounais de radio-télévision, de continuer à diffuser ses programmes habituels, sans changement dans ceux-ci, a expliqué ce membre du gouvernement.
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La suspension des cours du fait des restrictions imposées par la pandémie du coronavirus (Covid-19) a donné un coup de fouet au télé-enseignement au Cameroun, comme un peu partout sur le continent. Durant l’interruption, la CRTV a innové avec un programme éducatif matinal pour les élèves à la télévision et à la radio pour assurer la continuité pédagogique.
Une mesure gouvernementale prise dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Si le concept a été bien accueilli, celui-ci a toutefois montré certaines limites, la CRTV ne couvrant pas tout le territoire national, sans oublier les coupures d'électricité dans certaines localités du pays et même dans les villes couvertes.
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Après la fermeture des établissements scolaires et universitaires, l’Unesco a mis à la disposition du gouvernement des cours déjà produits et disponibles au format DVD (sous forme de coffrets) et en version numérique (sous forme de clés USB) pour une diffusion TV et pour leur mise à disposition en ligne (dans des plateformes d’enseignement à distance sur Internet).
Aujourd'hui, les autorités ne jurent plus que par l’enseignement à distance. «La réponse au Covid-19 par l’éducation à distance est la solution. Nous devons la planifier pour un futur très proche», a indiqué la ministre des Enseignements secondaires, Pauline Nalova Lyonga.
