Le 14 avril 2014, une centaine de jihadistes de Boko Haram (nom qui signifie +l'éducation occidentale est un péché+) avaient enlevé 276 jeunes filles, âgées de 12 à 17 ans, dans un collège de filles de Chibok, dans l'Etat de Borno, provoquant une énorme vague d'indignation internationale et une campagne intitulée #BringBackOurGirls pour leur libération.
Au fil des ans, la majorité des filles ont été relâchées ou retrouvées par l'armée, mais une centaine d'entre elles sont toujours portées disparues, avait rappelé Amnesty international en avril dernier, à l'occasion du septième anniversaire de leur enlèvement.
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Dans un communiqué, le gouverneur de l'Etat de Borno, Babagana Umara Zulum, a précisé que Ruth Ngladar Pogu s'était présentée auprès de l'armée le mois dernier en compagnie d'une personne qu'elle a identifiée comme son mari.
"Je connais le sentiment des familles de celles qui sont encore en captivité mais nous devons garder espoir, surtout après le développement d'aujourd'hui", a déclaré le gouverneur.
Selon son bureau, la jeune fille s'est présentée le 28 juillet auprès de l'armée mais la nouvelle n'avait pas été rendue publique pour lui donner le temps de contacter ses parents.
Depuis le début de la rébellion du groupe islamiste radical Boko Haram en 2009 dans le nord-est du Nigeria, le conflit, qui s'est propagé aux pays voisins, a fait plus de 36.000 morts et trois millions de personnes ont dû fuir leur domicile, selon l'ONU.
De nombreux autres enlèvements de masse se sont produits dans le nord du Nigeria depuis Chibok, entraînant la fermeture de centaines d'établissements scolaires.
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Depuis décembre, près de mille élèves ont été enlevés, principalement dans les États du nord-ouest et du centre du pays. La plupart ont été libérés, mais certains sont toujours détenus après des mois de captivité.