Vingt-huit pick-up militaires légers de type "Masstech" et 71 mitrailleuses lourdes 12-7 ont été reçus, et sont destinés au bataillon spécial d'intervention situé à Dosso, dans le sud-ouest du Niger, précise le ministère.
"Le Niger fait face avec courage et détermination à des groupes terroristes aux méthodes barbares", a déclaré Alexandre Garcia, l'ambassadeur de France au Niger, lors d'une cérémonie à Niamey.
Alkassoum Indatou, le ministre nigérien de la Défense, a de son côté salué "la participation" de la France "à la montée en force" de l'armée du Niger "dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière".
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Le Niger est frappé depuis plusieurs années par des attaques meurtrières de groupes jihadistes, notamment dans l'ouest proche du Mali, où le groupe Etat islamique est présent, et dans le sud-est riverain du Lac Tchad et du Nigeria, devenu un repaire du groupe Boko Haram et de son rival et dissident Iswap (Etat islamique en Afrique de l’Ouest).
Le président nigérien, Mohamed Bazoum, a récemment déploré que son pays, voisin de la Libye, "se situe dans l'épicentre du périmètre où sévit le terrorisme: à la frontière des deux grands foyers originels que sont le nord-Mali et le bassin du lac Tchad".
Dans sa lutte contre les islamistes armés, le Niger bénéficie notamment du soutien, logistique et en matière de formation, de la France et des Etats-unis qui y ont des bases militaires.
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Grâce à un soutien de l'Allemagne, le Niger a par ailleurs inauguré mi-juillet à Tillia, dans la région de Tahoua (ouest proche du Mali), un centre d'entraînement de ses forces spéciales anti-jihadistes.
Le centre de commandement de la task force européenne Takuba, composée de troupes d'élite pour former des militaires au combat, sera par ailleurs prochainement installé à Niamey.