Depuis l’annonce faite par les autorités en marge de la célébration de la 6e édition de la Semaine de la sécurité routière, le sujet est diversement apprécié par les usagers eux-mêmes.
«Concernant le port du casque, je n’ai pas eu vent d’une loi là-dessus. Néanmoins, pour notre bien à tous, nous allons nous y conformer», relate M. Taonsa, un motocycliste.
«J’ai un casque, mais je n’ai pas pris l’habitude de le porter. Cette mesure va me rappeler que je dois le faire. Parce que ça permet de se protéger et d’éviter de graves dégâts lors des accidents», déclare Estelle, une autre motocycliste.
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Toutefois, pour les autorités, l'enjeu n'est pas l'application systématique des sanctions prévues par le texte, mais plutôt l'incitation de la population burkinabè à adhérer progressivement à la mesure qui vise à réduire la proportion de victimes d'accidents de la circulation.
«Mettre cette loi en vigueur, je pense personnellement que ça peut ne pas être à la portée de tous. Le gouvernement peut aller doucement, jusqu’à ce que chacun puisse se procurer son casque», soutient Tarpilga.
«C’est une très belle décision, parce que ça sauve des vies. Loin d’être une contrainte, il faut y adhérer», se réjouit de son côté Adama.
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En effet, selon les chiffres, 80% des victimes d'accidents de la route sont des usagers de véhicules à deux roues qui, dans la plupart des cas, ne portent pas de casque.