Sur les deux cents athlètes inscrits et ayant pris part aux épreuves, seuls les plus déterminés ont été distingués. Ce sont notamment Abdoulaye Aziz Kindo (1h25min 38s), premier au classement officiel, Fayçal Sinon (1h27min 38s), deuxième et Moaz Niampa (1h29min 38s), troisième..
Il s’agit d’une compétition qui vient à point nommé en ce sens que c’est un tremplin pour les rolleurs de pouvoir s’épanouir et de se confronter à des participants venus d’un peu partout à travers le pays.
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«Je pense qu’il faut toujours travailler à créer des tremplins comme ça pour que les jeunes puissent sortir, s’épanouir, faire une discipline. Et puis cela les forge un peu pour l’avenir. Peut-être que nos enfants seront les futurs champions internationaux de roller», soutient Arsène Ouédraogo, parent d’enfants pratiquant le Roller.
Au-delà des prix, c’est une rencontre qui révèle un niveau satisfaisant des athlètes dans leur ensemble et une relève sportive assurée.
«J’étais en train de faire une promenade avec mes parents, un dimanche. On est passés au club de rollers, j’ai vu les entraînements et, depuis ce jour-là, ce sport m’a plu. J’ai alors demandé à mes parents de m’y inscrire…et j’ai commencé les entraînements», explique Youssouf Amira, élève en classe de CM2, pratiquant le roller depuis maintenant quatre ans.
Organisée par la ligue du centre de Roller, la compétition, dans son format, a suscité une nette mobilisation des populations riveraines et un engouement assez particulier des sportifs eux-mêmes.
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«Ce qui est important pour nous, c’est de montrer que ce sport là…beaucoup le prenne comme un sport de gamin, alors que c’est un sport très important et qui doit être considéré comme toutes les autres disciplines», a déclaré Yacouba Guigma, président de la Fédération provisoire de Roller.
Pour une première, l’initiative a eu l’assentiment des autorités en charge des Sports. Des promesses d'accompagnement ont été faites pour parachever la structuration de la discipline, qui entend s’implanter dans les treize régions du pays.