Un but à zéro, c'est le score final du match entre la Côte d'Ivoire et le Mali, comptant pour les huitièmes de finale de la Coupe d'Afrique des Nations, qui se déroule actuellement en Egypte.
Un score suffisant pour éliminer une pourtant séduisante équipe du Mali.
L’aventure s’arrête donc ici pour les protégés de Mohamed Magassouba. Une fois de plus, les Eléphants de Côte d'Ivoire ont su barrer la route aux Aigles du Mali, en quête de leur première victoire face à leur voisins ivoiriens.
La forte déception, tant des joueurs et que des supporters maliens a été palpable au coup de sifflet final, les uns comme les autres ne comprenant pas cette défaite.
les statistiques du match montrent une très large domination des poulains de Mohamed Magassouba.
Ceux-ci affichent une possession du ballon de 60%, contre 40% seulement pour les Ivoiriens.
Les coéquipiers Abdoulaye Diaby, le joueur du Sporting CP en championnat portugais, ont effectué 18 tirs contre 7 seulement pour leurs adversaires.
Enfin, toujours concernant les statistiques de ce match, ils ont réussi 80% de leurs 420 passes, quand les coéquipiers de Zaha n'ont effecté que 7 bonnes passes sur 10 pour leurs 285 tentatives au total.
C'est dire que la domination malienne a été totale, mais ni Hamara Traoré, ni Moussa Djenepo, ni Moussa Marega et encore moins Abdoulaye Diaby ne se sont montrés décisifs.
Toutefois, ce n'est pas faute d'avoir été bons, voire excellents dans le jeu, en dominant entièrement leurs adversaires en étant les premiers sur la balle en remportant les duels.
Lire aussi : CAN 2019: voici les matchs, les horaires et les villes accueillant les 8es de finale
Cependant, dans un match de football, dominer l'adversaire, ce n'est pas suffisant.
Il faut en effet marquer des buts pour gagner, et c'es exactement ce qu'a offert offrir Wilfried Zaha à son équipe à la 75e minute.
L'attaquant ivoirien s'est montré opportun en reprenant un "obus" envoyé à une distance de plus de 40 mètres, qui a "lobé" toute la défense.
La sortie du gardien malien, Djigui Diarra a été, à cet égard, très tardive, et ce fut sa seule -mais fatidique- erreur.