Le spécialiste marocain de l’intégration de solutions IT renforce sa présence en Afrique subsaharienne avec l’ouverture d’une seconde filiale à Abidjan, dix ans après celle de Dakar. Le bureau d’Abidjan, dont le lancement officiel, est prévu pour ce 6 juillet va permettre à la firme de se rapprocher un peu plus d’une qu’elle a déjà investi.
«C’est avec une profonde fierté que CBI a renforcé à nouveau sa présence sur le continent, avec l’ouverture d’une seconde filiale en Côte d’Ivoire, à Abidjan», indique la firme dans une publication ce lundi dans la presse locale.
Abidjan, «qui s’inscrit dans cette approche (…) d’être toujours plus proche et centré sur ses clients», va permettre à CBI «d’être toujours plus proche de ses clients ivoiriens», mais aussi de porter des projets dans toute l’Afrique subsaharienne note l’entreprise.
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Abidjan va servir de point de ralliement des marchés du Burkina Faso, du Ghana, du Benin et du Togo, complétant ainsi son maillage de la sous-région ouest-africaine, les autres pays de la zone étant couverts par la filiale de Dakar, où CBI revendique déjà 10 ans de présence.
Dans la même dynamique, CBI projette une autre implantation à Libreville, au Gabon, pays où il est présent «depuis de nombreuses années» et qui servira de relais vers l’Afrique centrale, avec le Cameroun, le Congo Brazzaville et la Centrafrique en ligne de mire.
Fondé en 1970, CBI offre des solutions globales «sur toute la chaîne de valeur IT à travers 5 métiers: télécoms, sécurité, systèmes, software et éditique».
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Si l’entreprise peut se prévaloir d’avoir tissé des partenariats stratégiques avec les plus grandes firmes mondiales telles Microsoft, Cisco, Lenovo, etc., elle arrive sur un terrain bien investi par ces majors via des entreprises locales et des multinationales. Selon les autorités, en fin 2014, le marché ivoirien des TIC représente «plus de 1.000 milliards FCFA», soit plus de 1,52 milliard d’euros. Un secteur appelé à s’élargir avec l’engagement du gouvernement à mettre l’accent sur une plus grande dématérialisation de son administration qui devrait avoir un effet d’entraînement sur toute l’économie nationale.