Cette enveloppe a été approuvée alors que l’institution a salué «des résultats satisfaisants» dans le cadre de ce programme, «particulièrement pour ce qui a trait à l’achèvement des critères de performances».
Selon le FMI en effet, ces accords qui visent à «maintenir une croissance forte, assurer la stabilité macroéconomique, diminuer la pauvreté et promouvoir l’inclusion» ont été réalisés dans la conformité «avec les repères structurels, même s’il y a encore des efforts à faire».
Des perspectives à moyen terme robustes
L’institution table aussi sur des «perspectives à moyen terme robustes» portées par la conduite «déterminée de politiques économiques et des réformes structurelles saines».
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Ainsi en 2018 et 2019, la croissance est projetée à 7,5% et le déficit budgétaire est attendu à 3% en (2019).
Au niveau de la dette, le FMI indique que le pays «envisage un mélange à parts égales de sources de financement en devises nationale et étrangères», l’enjeu étant de limiter le risque de change à long terme. L’institution appelle ainsi à une «une politique d’emprunt prudente» avec une évaluation «minutieuse des coûts et avantages des nouveaux prêts pour que la trajectoire de la dette de la Côte d’Ivoire demeure viable». D’où son appel à renforcer la gestion des finances publiques et de la dette.
Rappelons que le taux d’endettement de la Côte d’Ivoire était estimé à 42,6% fin 2017 et devrait passer à 43,2% cette fin d’année, avait indiqué le Premier ministre, Gon Coulibaly.
Approuvé en décembre 2016, le programme FEC/MEDC prévoit un engagement d’environ 898,4 millions de dollars, soit 518,8 milliards FCFA, sur trois ans.