«En ce qui concerne les perspectives pour la campagne 2022, la production s'annonce bonne. Les projections de production sont de 1.040.000 tonnes de noix de cajou», a déclaré Adama Coulibaly, directeur du CCA, qui gère la filière ivoirienne.
Si ce volume est atteint, cela représentera une hausse de 7% par rapport aux 968.676 tonnes d'anacarde achetées aux planteurs en 2021.
«17% de ce volume, soit 180.000 tonnes devraient être transformées», précise t-il dans un communiqué.
La Côte d'Ivoire s'est dotée en fin d'année 2021 de trois nouvelles usines en vue d'au moins tripler dès 2022 sa capacité de transformation de la noix brute. Le pays vise un taux de transformation de 50% à l'horizon 2025 de sa production brute de cajou, avec l'aide notamment de financements américains.
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Le prix d'achat aux planteurs a été fixé à 305 FCFA (0,46 euro) par le gouvernement, à l'ouverture de la campagne.
Les producteurs ont perçu plus de 339 milliards de FCFA (517 millions d'euros) en 2021.
La noix de cajou donne parfois lieu à des achats spéculatifs sous le prix fixé par l'Etat, un phénomène qui touche aussi le cacao dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial.
En 2021, la Côte d'Ivoire s'est par ailleurs hissée sur le podium des pays exportateurs de l'amande de cajou signe de progrès dans la transformation de cette graine, a annoncé mardi le CCA.
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L'an dernier, la Côte d'Ivoire a exporté 30.022 tonnes d'amandes, deux fois plus qu'en 2020 et quatre fois plus qu'en 2019, selon les chiffres officiels.
La production de "l'or gris", désormais considéré comme «un produit stratégique» par la Côte d'Ivoire compte 250.000 producteurs regroupés dans une vingtaine de coopératives.