L’information de la libération de l’ex-président Laurent Gbagbo, en prison depuis 2011, s’est répandue comme une trainée de poudre en fin de matinée de ce vendredi 14 décembre à Abidjan et dans le reste du pays. Tout est parti d’une déclaration de son épouse Simone Gbagbo, devant la presse nationale et internationale.
En présence de proches jubilant de toute part et la congratulant, l’ex-première dame avait confirmé, d'un large sourire cette information qu'elle attendait depuis des années.
«C’est fait. C’est fait. Ce jour est un jour de joie. (…) Cette libération provisoire, elle est à saluer. Mais vous savez que ce n’est que la moitié du chemin. Cette liberté provisoire, elle est bonne à prendre», a déclaré Simone Gbagbo, remerciant au passage les avocats et tous les Ivoiriens et Africains qui se sont mobilisés depuis des années pour la libération de son époux.
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Il n’en a pas plus fallu pour déclencher des scènes de joie partout dans le pays, paralysant même en partie la ville d’Abidjan du fait de débordements.
C’est bien plus tard, en début de soirée, que l’idée d’une information non confirmée a commencée à être distillée. Des proches et plusieurs sources citant des avocats de Laurent Gbagbo ont en effet indiqué qu’aucune décision n’avait encore été prise concernant la libération provisoire de l’ex-chef d’Etat.
Malgré tout, la fête s’est poursuivie une partie de la nuit chez les partisans de l'ancien président ivoirien;, convaincus que ce n’est là que partie remise, et restant confiants dans la libération prochaine de leur mentor.
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