La chambre correctionnelle du tribunal de première instance d’Abidjan lui a aussi infligé une amende “de 10 milliards de francs CFA (152 millions d’euros) et cinq ans de privation de ses droits civiques”, a expliqué à l’AFP, Me Lamine Faye, son avocat.
En août 2018, dans une affaire très médiatique, Bendjo, vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, de Henri Konan Bédié, président de 1993 à 1999) avait été révoqué par le gouvernement, accusé de “graves déviations” dans le maniement des fonds communaux, des faux en écritures publiques et des détournements de fonds portant sur plusieurs millions d’euros, selon le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré.
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“C’est une décision par défaut qui a été rendue par la justice. Parce que mon client est hors du pays” a souligné Me Faye, rappelant qu’un mandat d’arrêt a également été délivré contre Bendjo, qui réside en France depuis plusieurs mois.
Le PDCI avait condamne en août 2018 “la dérive autoritaire du gouvernement qui tend à mettre en péril le droit et les libertés en Côte d’Ivoire” et lui avait demandé “de mettre fin immédiatement aux enquêtes et aux poursuites ciblées”.