Au parc à bétail de Port-Bouët, le plus important d’Abidjan et du pays, les béliers «Bali-Bal» et «Tchadiens» sont les pépites de la Tabaski.
Importés du Mali, du Burkina Faso et du Niger -quelques têtes sont élevées en Côte d’Ivoire–, ces béliers sont réputés comme étant les plus dodues du marché. Et ils sont les plus recherchés par ceux qui peuvent débourser jusqu’à 500 000 francs FCFA, soit 762 euros, pour les plus beaux specimens.
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Mais pour les fins connaisseurs, la race dénommée «mouton Tchadien» (qui serait une espèce originaire du Tchad) récolte la palme de «la forme» tandis que le Bali-Bali, moins corpulent, est recherché pour sa viande maigre qui contient beaucoup moins de matière grasse.