Les produits, faux ou sous-dosés, étaient “stockés dans une maison sur deux étages et un sous-sol. Il y a 200 tonnes. Quatre suspects, trois Ivoiriens et un Chinois ont été interpellés”, a affirmé un porte-parole de la gendarmerie.
“Dans la maison, toutes les pièces contenaient des médicaments et parfois il y a tout juste la place pour circuler”, a poursuivi cette source, selon laquelle beaucoup des médicaments avaient des emballages chinois.
Lire aussi : Faux médicaments: ces «remèdes» qui font mal à l’Afrique
L’usage de faux médicaments entraîne près de 100.000 décès par an en Afrique, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Quelque 42% des médicaments en circulation en Afrique subsaharienne sont falsifiés, ce qui en fait la région du monde la plus touchée par ce trafic contrôlé par le crime organisé.
Les criminels profitent du fait qu‘à l’inverse du trafic de stupéfiants, le commerce de faux médicaments demeure largement impuni dans le monde, étant considéré comme un simple délit de violation de la propriété intellectuelle, en dépit des décès qu’il suscite.