Le Fespaco confirme de plus en plus sa vocation de rendez-vous annuel pour les professionnels du cinéma et une opportunité rêvée pour les cinéphiles qui ont pris d’assaut les salles de projection des films en compétition.
Une trentaine de films ont été sélectionnés parmi les 84 films soumis à la compétition. De manière générale, le cinéma burkinabé a suscité l’engouement des cinéphiles. Sira, le seul film burkinabè en compétition dans la catégorie Etalon d’Or de Yennenga n’a pas fait exception.
«C’est l’espoir. On y voit de l’amour. C’est un film qui rappelle ce que nous vivons actuellement, notamment le terrorisme. Donc on peut garder espoir et rester solidaires entre nous», a indiqué Evody Boudo, une cinéphile, à la fin de la projection.
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Un succès dû à la qualité des productions présentées lors de cette édition avec un fort taux d’adhésion aux séances par les femmes et les jeunes.
«Il faut féliciter toute l’équipe d’Apolline, parce qu’il a fallu le faire même sous la pluie et ce n’était pas facile. Tous les moyens ont été réunis pour réaliser un film digne de son nom», s’est réjouit Freddy Lino, un autre cinéphile.
Et à propos dudit film, il met en lumière les réalités liées à la crise sécuritaire que traverse le pays. Un film de 120 minutes qui retrace la vie de Sira.
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«Ça me touche énormément parce que ça me prouve que le Burkina m’a suivi, que les cinéphiles me soutiennent et donc je suis extrêmement émue. Je remercie Dieu.», s’en est félicitée la réalisatrice .
54 ans après sa création, le Fespaco reste toujours une excellente tribune de promotion du cinéma africain. Les projections grand public gardent encore leur succès auprès des cinéphiles.