Depuis l’avènement des technologies de l’information et de la communication, les experts s’accordent à dire que les Camerounais en général et les jeunes en particulier ne s’intéressent plus à la lecture.
«A notre époque, tout passait par la lecture. Il n’y avait aucun autre moyen par lequel on pouvait communiquer ou s’informer. Tout était dans le papier», déclare un octogénaire rencontré au quartier Etoudi à Yaoundé. Pour lui, les jeunes gagneraient à s’intéresser à la lecture pour faciliter leur instruction et surtout éveiller leur esprit.
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C’est sans doute l’une des raisons qui motivent l’association Ecole Sous l’Arbre Humanitaire (ESAH) au Cameroun depuis une vingtaine d’années. Une association caritative qui met les livres de toutes les catégories à la disposition des citoyens camerounais moyennant de modiques sommes d’argent. Modiques, comparativement aux coûts réels pratiqués dans les librairies.
«Nous vendons un livre à 2.500 fcfa. C’est juste un moyen de cultiver l’effort chez nos frères et sœurs, sinon ces ouvrages seraient gratuits. C’est aussi un moyen pour l’association de se faire rembourser les frais de transport à partir de la France où nous sommes basés», soutient Paul Ntolla, coordonnateur de la Foire dans les villes de Yaoundé et de Douala.
Depuis l’ouverture de cette manifestation à Yaoundé, les visiteurs se comptent par centaines et qui s’intéressent aux différents domaines de l’édition. Cette année, la part belle semble avoir été faite aux professionnels des affaires juridiques et du domaine de la santé dont manuels sont en nombre important sur les rayonnages, beaucoup plus que d’autres. Les linguistes ne sont pas en reste, ni les enfants. Chacun trouve son compte et peut désormais nourrir son esprit en lisant.
