Le Partenariat mondial de l’éducation (GPE) apporte son soutien aux pays africains qui souhaitent réformer leur secteur éducatif en adaptant leurs modules d’enseignement aux défis de l’heure.
«Le GPE est un partenariat multilatéral et une plateforme de financement qui cherche à galvaniser, aux niveaux mondial et national, le soutien en faveur de l’éducation dans les pays en développement, particulièrement à destination des enfants et des jeunes les plus pauvres et vulnérables. C’est le seul partenariat mondial entièrement dédié à l’éducation dans les pays en développement. Plus de 50 % des fonds du GPE bénéficient à des pays touchés par la fragilité et les conflits» précise la plateforme qui précise sur son site internet que depuis 2003, 31 donateurs ont versé un total de 8,9 milliards de dollars au fonds du GPE.
C’est dans cette optique que le Cameroun, le Togo et la Mauritanie, qui constituent la zone Afrique II du GPE, se sont retrouvés du 9 au 13 octobre 2023 à Yaoundé pour débattre des défis communs auxquels ces pays sont confrontés et d’échanger sur les enseignements tirés de la mise en œuvre des stratégies qui permettent une amélioration de la qualité de l’éducation.
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Au Cameroun, les défis sont énormes pour atteindre de tels objectifs à en croire Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre de l’Education de base: «Il y a lieu de reconnaitre que le système éducatif que nous avons mené jusqu’à présent correspondait aux besoins du temps passé. Il est donc impératif de l’adapter aux nouvelles exigences qui impliquent la digitalisation, la professionnalisation et l’inclusion».
L’atelier de Yaoundé était coordonné par le GPE avec le soutien du Fonds des Nations unies pour l’enfance, et d’autres partenaires au développement qui ont facilité l’éligibilité de ces trois pays aux financements du GPE.
Le Cameroun devrait bénéficier, dès l’année 2025, d’un financement global de 131,20 millions de dollars soit environ 63 milliards de Fcfa. Environ 48 millions de dollars seront alloués au Togo et 24 millions de dollars à la Mauritanie.
Cette éligibilité tient compte du renforcement des capacités du système éducatif, de la transformation dudit système et de l’accélération des mécanismes pour une éducation de qualité pour la jeune fille.
Au Togo, des avancées sont déjà significatives avec de nouvelles réformes entreprises par le gouvernement ces dernières années. Des réformes qui vont de la formation des enseignants à la révision des curricula en passant par l’ambition de vulgariser l’usage de l’énergie solaire pour une digitalisation optimale dans les zones enclavées du pays.