Salamata Ousmane Diallo, responsable du concours évoque avec une passion à fleur de peau revient sur son objectif principal. «Miss Littérature vise à assurer la relève littéraire féminine. Les femmes sont absentes de la scène de la littérature au Sénégal. Cette plateforme est une invitation à rêver et à exceller dans le monde des lettres», soutient la journaliste et critique de cinéma.
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Une vision qui place le belles lettres au cœur de l’épanouissement des jeunes femmes. Un pari réussi, selon les acteurs culturels. Pour Malick Sow, journaliste et acteur culturel, l’objectif du concours est aussi noble qu’essentiel. «Faire la promotion du livre à travers une compétition aussi inclusive est une idée brillante. Cela redonne un souffle nouveau à notre culture littéraire et montre que l’écriture peut aussi être un espace d’émancipation et de valorisation».
Parmi les dix lauréates couronnées, Sokhna Aminata Fall, élève du lycée d’excellence Mariama Bâ de Gorée s’est démarquée en remportant le titre de Miss Littérature Sénégal.
Salamata Ousmane Diallo se réjouit de cette victoire, «Sokhna incarne parfaitement les valeurs de ce concours: l’élégance, la curiosité intellectuelle et une grande maîtrise de l’écriture. Elle portera fièrement les couleurs du Sénégal lors de la grande finale africaine prévue au Bénin le 25 juillet 2025».
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La finale nationale, qui a mis à l’honneur les cultures locales, s’est clôturée en apothéose avec une magnifique prestation musicale sérère, accompagnée de pas de danse traditionnelle. Un moment d’émotion et de communion culturelle, à l’image de ce concours qui place la beauté et l’intelligence au service de la littérature.
Le concours Miss Littérature a été initié au Bénin en 2016 et s’adresse aux jeunes filles âgées de 18 à 24 ans. Aucun critère physique, à part l’âge et le sexe, n’est exigé. Le concours a lieu au Sénégal, Togo, Niger, Côte d’Ivoire et au Bénin. Dans chacun des pays, une miss et sa dauphine sont élues.
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