Alors que le continent africain fait face à une conjonction des chocs externes et internes, à la baisse de l’aide au développement, au coût élevé de la dette, et à la résurgence du protectionnisme, de nouvelles opportunités de coopération Sud-sud s’offrent aux les décideurs publics et privés.
Une occasion pour les dirigeants politiques notamment les présidents de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, d’Afrique du Sud, du Rwanda et de la Mauritanie, de rencontrer des grands patrons africains pour parler d’une seule voix afin de trouver des solutions africaines aux problèmes africains.
Abordant le thème «Un New Deal public-privé peut-il rebattre les cartes en faveur du continent?», cette édition ambitionne de redéfinir les relations entre les États et le secteur privé afin d’accélérer la transformation économique de l’Afrique.
Selon les organisateurs, les entreprises qui opèrent en Afrique, qu’elles soient africaines ou internationales peuvent apporter la solution à beaucoup de questions soulevées par le contexte économique mondial actuel ou des questions liées à l’emploi des jeunes, le financement des projets, la transformation numérique des économies africaines ou de l’industrialisation de ces économies africaine en général.
C’est à juste titre que les dirigeants africains ont plaidé pour un partenariat public-privé renforcé. «Le monde subit de profonds bouleversements et des mutations majeures sur les plans géopolitique, économique et financier. Malgré ce contexte incertain, la Côte d’Ivoire fait preuve d’une croissance forte et soutenue grâce à un cadre macroéconomique solide reposant sur de nombreux investissements dans le secteur privé», a partagé, le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara.
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Avant d’en appeler à l’auditoire au renforcement des échanges intra-africains, «à travers la poursuite des efforts de transformation de nos matières premières et progresser plus rapidement dans la mise en œuvre de la Zlecaf» et de conclure, «je souhaite que cette édition de l’Africa CEO Forum soit un moment de vérité et d’engagement pour concevoir ensemble des solutions concrètes et ambitieuses», a déclaré le Président ivoirien.
L’incertitude qui prévaut est liée notamment à la guerre commerciale que se livrent les grandes puissances entres elles.
Cet événement a été également l’occasion de d’aborder la question de la hausse des droits de douane américains pour certes s’en indigner mais surtout dire qu’il est nécessaire et même indispensable de transformer cette situation en opportunités pour les économies africaines.
«Il faut d’un commun accord accélérer ce vaste projet qu’on appelle la zone libre échange continentale», confie Cherabelle Nganga, directrice déléguée IFG Afrique.
En fédérant les énergies du continent, l’Africa CEO Forum trace une feuille de route pour une Afrique souveraine, innovante et unie. «C’est dans les crises que naissent les grandes idées», rappelle Paul Emurila, directeur général de COELIS-CI.
