Le taux de chômage a atteint 32,9% de janvier à mars, en hausse de 0,8 point de pourcentage par rapport au trimestre précédent, selon l’agence nationale des statistiques StatsSA.
«Le nombre de personnes sans emploi a augmenté de 330.000 à 8,2 millions», a indiqué StatsSA.
Le chômage élevé est un thème clé de la politique en Afrique du Sud, où doivent se tenir le 29 mai des élections nationales et provinciales.
Les jeunes en particulier se lamentent du peu de perspectives dans ce qui est généralement considéré comme l’économie la plus industrialisée d’Afrique.
Lire aussi : L’Afrique du Sud risque une récession technique en 2024
Le chômage des jeunes a atteint 45,5% au premier trimestre, en hausse de 1,3 point de pourcentage par rapport au trimestre précédent.
Au pouvoir depuis l’avènement de la démocratie en 1994, le Congrès national africain (ANC) a perdu une partie de son soutien populaire. Accablé par des scandales de corruption et les divisions, son bilan plombé par l’économie, le parti devrait passer sous la barre des 50% des voix pour la première fois aux élections générales du 29 mai, selon les sondages.
Si l’ANC n’arrive pas à obtenir une majorité parlementaire, il sera forcé de trouver des partenaires pour monter un coalition de gouvernement s’il veut rester au pouvoir.
Le chômage élevé a provoqué des manifestations et de la xénophobie.