Annoncé l’an passé sous l’administration du précédent président Joe Biden, ce prêt, complété par 200 millions de dollars de la banque de développement de l’Afrique du Sud (DBSA), vise à rénover 1.300 kilomètres de voie ferrée et fournir de nouvelles locomotives.
«L’Afrique centrale est riche en ressources clés essentielles aux industries américaines, notamment en matières premières stratégiques pour les secteurs de la tech et de la défense», justifie l’agence américaine de financement du développement (DFC) dans un communiqué.
«Les investissements de la DFC contribuent à garantir la fiabilité des chaînes d’approvisionnement et à empêcher la mainmise de la Chine et d’autres concurrents stratégiques», ajoute-t-elle.
Le couloir de Lobito, projet soutenu aussi par les Européens, doit permettre de réduire de manière spectaculaire le temps de transport de minerais entre la RDC ou la Zambie et la côte: de 45 jours aujourd’hui par la route à 40 à 50 heures par train.
En marge de la visite du président Biden en Angola en décembre 2024, un haut responsable américain s’était dit persuadé que Donald Trump soutiendrait ce projet: «Vous ne pouvez pas prétendre être en compétition avec la Chine et ne pas soutenir ce qui se passe ici.»
Le prêt comprend des investissements dans « les voies ferrées, les ateliers, les systèmes de signalisation et le matériel roulant», indique le ministère angolais des Transports, «renforçant donc de manière significative la capacité, l’efficacité et la fiabilité du couloir logistique».








