Alassane Ouattara avait indiqué dans son adresse à la nation en ce début d’année 2023 qu’il a rehaussé le prix du kilogramme du cacao, augmenté le salaire des fonctionnaires, revu à la hausse le SMIG (de 60.000 à 75.000 Fcfa) et bien d’autres revalorisations sociales...
S’il est vrai que la croissance économique de la Côte d’Ivoire a été forte ces dernières années, force est de constater que ce boom économique ne se répercute pas suffisamment sur la vie quotidienne de tous les Ivoiriens.
La jeunesse réclame sans cesse de l’emploi, les femmes au foyer demandent la diminution des prix des denrées alimentaires, le secteur privé souhaite l’augmentation de leur salaire… Tous subissent de jour en jour le calvaire de la cherté de la vie.
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Il se pose donc un réel problème de redistribution des gains de l’Etat aux populations. Car aujourd’hui plusieurs n’ont pas l’impression de bénéficier de ce gap en termes de croissance.
Il y a, à ce titre, besoin de mise en place de mécanismes. Notamment, aller au plus proche des populations pour trouver des solutions idoines à la réduction de la cherté de vie.
Les perspectives de l’économie ivoirienne pourraient être affectées négativement par les effets de la guerre en Ukraine. Toutefois, cette économie bénéficie des investissements et des réformes prévus par le Plan stratégique-Côte d’Ivoire-2030 et le Plan national de développement 2021–2025, ainsi que d’un environnement sociopolitique plus stable. Plusieurs projets structurants sont en cours de réalisation dans le Grand Abidjan et seront, pour la plupart, achevés en cette année 2023.