Le prix du kilogramme de sucre en Côte d’Ivoire a connu récemment une hausse spectacularise, passant du simple au double, de 700 à 1.500 Fcfa. Les Ivoriens, grands consommateurs de ce produit, en sont réduits à brider leur appétence pour cette denrée que l’on trouve dans quasiment tous les repas.
La question que se posent de nombreux ménages est de savoir mais d’où vient cette surprenante flambée ? La première puissance économique de l’UEOMA vit-elle une pénurie de sucre ?
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Les autorités gouvernementales et les industriels s’emploient à expliquer les ressorts de cette situation tout en tentant de rassurer les populations.
Pour l’Association des industries sucrières (AIS-CI), cette hausse ne se justifie pas d’autant plus que la campagne sucrière a débuté vers fin octobre dernier alors que les prix proposés aux grossistes sont restés inchangés à savoir, entre 700 et 750 Fcfa.
Dans la foulée, un total de 10.000 tonnes de sucre, dont 7000 tonnes pour les ménages et 3000 tonnes pour les industriels, ont été commercialisées.
36.000 tonnes disponibles pour le mois de novembre
Tous les regards se tournent alors vers les acteurs de la chaine de distribution. Il faut dire que nombreux sont encore les Ivoriens qui n’y comprennent rien d’autant plus qu’ils en ont pour leur pouvoir d’achat. Pour tenter de calmer les esprits, l’exécutif est récemment monté au créneau avec des chiffres.
Dans le communiqué du jeudi 16 novembre 2023, le ministre du Commerce et de l’Industrie a annoncé que 36.000 tonnes de sucre devraient être disponibles pour ce mois de novembre pour des besoins de l’ordre de 27.000 tonnes, balayant ainsi d’un revers de main toute forme de fatalité liée à une éventuelle pénurie.
«Par conséquent, le ministre du Commerce et de l’Industrie rassure les populations de la disponibilité du sucre sur le marché et du retour à la normale de l’approvisionnement régulier du marché sur l’ensemble du territoire national», précise le document.
Mais ce n’est pas acquis que cette annonce soit suffisante pour faire baisser les prix. Le gouvernement le sait et en appelle à la vigilance des consommateurs. Désormais, toute spéculation sur le sucre doit être dénoncée, recommande la tutelle qui a mis en place un numéro vert et une plateforme en ligne dédiée.
