Partiellement livrée à la veille de la CAN 2023, cette route qui était en deux fois deux voies, a été élargie en deux fois trois voies et deux fois quatre voies par endroit pour le bonheur des usagers. Aujourd’hui l’axe a permis la décongestion du trafic routier.
Pour de nombreux usagers, la réhabilitation de cette route marque une nette amélioration des conditions de voyage. Cissé Daouda chauffeur de minicar de transport en commun, en témoigne, «avant, c’était un calvaire. Il y avait des nids-de-poule partout, ce qui causait des pannes fréquentes et des retards. Maintenant, la route est lisse et sûre, ce qui nous permet de gagner du temps et d’économiser sur les coûts de réparation».
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Pour les résidents des localités autrefois enclavées profitent désormais d’une meilleure connectivité, facilitant l’accès aux services essentiels comme les banques, les soins de santé et l’éducation. Les élèves peuvent se rendre à l’école en toute sécurité.
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Bien que la satisfaction soit générale, certains usagers appellent à une vigilance continue en matière d’entretien. «La réhabilitation est une excellente initiative, mais il faut maintenant veiller à ce que la route soit régulièrement entretenue pour éviter qu’elle ne se détériore à nouveau», alerte Daba Daniel, jeune commerçant dans un village situé sur le trajet.
Et à Ehoué Kodjo, chef d’unités routes du Projet de Transport Urbain d’Abidjan de situer la responsabilité des dégradations des infrastructures qui selon lui sont le fait des comportements inciviques des automobilistes, «souvent les chauffeurs font des infrastructures des garages à ciel ouvert. Au lieu de se faire remorquer en cas panne, ils font leur dépannage sur les routes cela contribue fortement à la dégradation des ouvrages», accuse le A.
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D’un coût d’environ 55 milliards de francs CFA, la réhabilitation de la route Abidjan-San Pedro en passant par Dabou est bien accueillie par les usagers qui apprécient les gains de temps, de coûts et de sécurité.
Si des précautions ou des mesures ne sont pas prises par les autorités, cette infrastructure qui a mobilisé des fonds colossaux, risque d’aller en ruine assez tôt dû aux comportements inciviques des populations.
Toutefois, malgré ces progrès, les Ivoiriens gardent un œil vigilant sur l’entretien continu de cette infrastructure. L’espoir est grand que les efforts se poursuivent pour que cette voie reste un modèle de développement et de connectivité.
