Ils sont venus d’Afrique centrale et de l’Ouest pour parler du développement des zones rurales. Placés sous le thème « Quels modèles de financement rural et d’innovation pour propulser le développement économique du secteur agropastoral et halieutique en Afrique subsaharienne? », les travaux de Yaoundé ont rassemblé des ministres du secteur agropastoral, des financiers, des entrepreneurs et surtout des agriculteurs semi-industriels et industriels.
Plusieurs thématiques ont été débattues par les participants, avant les échanges d’expériences qui permettront à chaque pays de revoir sa copie en matière de développement des zones enclavées.
Lire aussi : Pénurie de produits agricoles: comment le Ghana compte renverser la tendance
Pour le ministre camerounais de l’Agriculture et du développement rural, Gabriel Mbaïrobe, et les autres acteurs de la chaîne de financement des productions agropastorales, le forum de Yaoundé a été une occasion de matérialiser la volonté d’une finance agricole irréprochable. Des thématiques sur les modèles de financement publics et privés des agriculteurs et éleveurs ruraux en Afrique de l’Ouest et centrale ont été épluchées dans l’espoir que les mesures prises à Yaoundé soient implémentées dans chaque pays. Parmi les pays présents, figuraient le Tchad, la République centrafricaine, le Gabon, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Sénégal.